Thérapie
15 février 2012
Motivez motivez
24 juillet 2010
En mode Perceval...
29 mai 2010
Mon petit bout de coton...
J’ai fini par le mettre. Tu disais que si je devais jeter un truc parmi ma garde robe, il passera en premier. Tu le trouvais « anti-sexy » et « complètement débandant », mais je le trouvais bien et je ne m’en suis pas débarrassée, je savais que j’en aurai besoin. Qu’un jour j’aurai besoin de ce bout de coton, confortable, chaud qui bien que moche me donnait cette impression de sécurité. Et j’avais raison, j’ai fini par le ressortir. Et comme tu disais, « tu as toujours raison ». Alors encore une fois et sans prétention, j’avais raison. Et puis il y avait aussi ce foutu espoir qui même si on n’y croit pas, nous fait miroiter un semblant de quelque chose, un je ne sais quoi de quiétude et de bien être, un avenir je ne sais comment même si pas lointain. Pour finir par nous laisser dans la frustration, de la remise en cause, de la colère, de la haine et un sentiment d’être fatigué de toute cette danse inutile, de ces jeux perdants, de ces mots qui ne veulent plus rien dire et de ces mots inaudibles.
17 novembre 2009
Si seulement ça pouvait suffire...
06 novembre 2009
Free FATMA (Arabica)!!!!
Ils ont osé. Encore une fois.
Ils ont osé démontrer leur betise et leur étroitesse d'esprit.
Ils ont encore confondu politique et citoyenneté.
Ils nous ont vomi leur ignorence et leur agressivité.
Ils ont osé nous foutre la honte pour la nième fois et nous prendre encore pour des débiles sans volonté.
Et ils n'ont qu'un mot à dire pour ceux qui les contre-disent de l'extérieur: SOUVERAINETE. Encore faut il qu'il sache ce que cela veut dire! Ils l'oublient lorsqu'ils vont quémander de l'argent à droite et à gauche parce qu'ils ont mal géré celui du contribuable!
Mais il ne faut pas se taire. Il faut arreter de se taire parfois. Continuer à croire que ça va changer et faire ne serait ce qu'un peu pour que ça change.
Alors libérons Fatma (alias ARABICA) et réclamons notre droit à la parole!
10 septembre 2009
Chez l'estheticienne...
09 septembre 2009
Egalité homme-femme?
05 septembre 2009
02 septembre 2009
Angoisse
A chaque retour au pays, les mêmes questions: est-ce que j'ai changé? Est-ce qu'ils ont changé? M'aiment ils encore comme avant? Ai-je ma place comme avant? Pourrai-je encore me sentir parmi ma famille et mes amis comme avant: chez moi? Passés les premiers jours de vacances, Paris me manquera-t-elle?
A chaque retour à Paris, les mêmes interrogations: qu'est ce que je suis allée chercher ailleurs? Pourquoi je ne reste pas ici parmi les miens? Quand est-ce que je vais revenir? Comment seront-ils à mon prochain retour? Et moi donc?
Un ami m'a dit une fois que ma sensibilité et mon attachement me torturaient et risqueraient de m'empêcher de vivre. C'est peut être vrai à certains égards. Ce que j'ai récolté de cet exil, c'est l'angoisse. Elle était déjà présente lorsque je vivais parmi les miens, mais c'est devenu pire avec le temps et la distance. Ce sentiment qui te prend en plein milieu de la nuit pour te faire vivre les pires cauchemars et les pires scénarios tout en ayant les yeux ouverts! Imaginer qu'il arrive malheur à ceux que tu chéris le plus au monde alors que tu es loin, tu dors paisiblement. Une vraie torture à l'origine de nuits perturbés et de sanglots étranglés. Horrible angoisse, prendra-t-elle fin un jour?
29 juin 2009
Les illuminés de Hoda BARAKAT
"Annonce à n'importe quelle femme qu'elle est libre et tu verras que spontanément il ne sort d'elle que mauvaises idées. Tu verras que tout cela n'est qu'un jeu consistant à persuader en public, à exposer son corps aux regards et à l'aventure. Quelle que soit la force de sa passion, elle ne se contente pas d'un seul mâle, non par amour du sexe mais par frivole attrait du jeu, du badinage et du caprice. Et si le corps des hommes lui répugne, ou que sa morale et son éducation stricte la contraignent, il lui restera le regard. Telle est la liberté qui nous fera chavirer quand nous sortirons tous de nos intérieurs pour débouler dans les rues larges et balles, violemment éclairées. La fête générale. Elle et nous, et l'inéluctable catastrophe de notre ressemblance."
"Quand tu parles, tu dois oublier la manière dont les autres t'écoutent. Car les autres possèdent leur propre grille qui attire, telle une limaille, les mots égrenés pour reconstituer des phrases par quoi ils te répondent.
Personne n'écoute la mélodie de ta voix. Personne n'écoute la musique de ta gorge ou ne voit les courbes de ta voix s'étaler comme des galettes de pain dans le ciel. Personne n'écoute le mouvement sortant du pharynx et des bronches, des lèvres séches ou de la mâchoire tremblante. Ils captent les mots sans les vibrations des syllabes, et avec eux ils construisent l'architecture d'une rèponse. Ils répondent par le calcul, le tri et le classement; car ils recherchent l'implicite, le sous-entendu, le pour ou le contre, ce qui de toi leur revient, qu'on t'a sans doute confié il y a longtemps. Ils s'accrochent au ruban de la parole qui, à peine apparu sur le bout de ta langue, devient un objet de priorité puisque l'autre extrémité est déjà entre leurs dents.
" Je lui dis: "Ne me demande pas de comptes comme le font les autres. Ecarte ma voix et pense à moi sans préjugés, si tu m'aimes. Je te dirai sans doute aujourd'hui des choses différentes, voire contraires à celles de la veille. Telle est ma rengaine, telle est en ce moment la volonté de mon âme: déambuler et quérir; dans la douleur de la contradiction. Devant toi, je n'ai pas proféré de paroles sensées, ni hier, ni aujourd'hui. Je t'ai raconté autre chose, une autre histoire, puisqu'elle contredit celle de la veille, une histoire sur moi. Je t'ai menti, je le reconnais, mais considère l'épreuve que je subies à raison de mon mensonge, forcé que je suis de nier, de feindre et de démentir. Le plus simple pour toi serait de saisir mes paroles contradictoires, de les assembler, de les relier et d'y déceler un mensonge. Le plus simple serait de découvrir une idée qui en dément une autre. Alors, tu seras pareille aux autres, tu entendras mes paroles, mon mensonge que je ne cherche pas à bien camoufler et tu ne me verras pas. Tu seras émerveillée de ta propre intelligence et tu en tireras fierté. Tu seras pareille aux autres: tu ne m'aimeras pas et je te perdrai. Je manquerai l'occasion que tu m'offres de m'aimer. Par conséquent, je n'apprendrai pas et ne tirerai aucune lecçon. Je mentirai encore plus, plutot que de me taire et de m'abstenir, et je me livrerai au mensonge qui sera dés lors plus construit, plus appliqué, et les gens ne seront pas malheureux de découvrir et d'en repérer les points faibles. Alors, je leur présenterai des paroles qui les comblent et leur ressemblent; et le dialogue s'établira. Je ne leur offrirai pas ma voix. Je ne leur offrirai pas ma bouche menteuse dont la mélodie renvoie à la totalité de mon corps."
Je recommande vivement ce bouquin:)
25 juin 2009
15 juin 2009
...
Jours sans...
et meme pas la force de parler.. d'écrire..
les mots peuplent ma tete sans sortir...
des jours tristes...
des jours joyeux...
mais pourquoi? comment? quoi faire? que dire?
des envies de crier, de gueuler, de pleurer...
08 juin 2009
Mes films de la semaine
La liste des films que j'ai vu récemment est un peu longue (merci les vacances scolaires!) mais bien évidemment, ils ne sont pas tous bon à voir.
Je commence par les deux navets de la semaine:
- Women (de Diane ENGLISH, 2009) : adaptation du film de Cukor « femmes » sorti en 1945! (L'original passe actuellement dans une salle parisienne mais la version américaine m'a tellement dégoutée que je n'ai pas pu me faire subir le supplice d'aller le voir). Alors, les actrices botoxées, siliconées, très à la mode ou presque ce n'est vraiment pas à mon goût. D'habitude, j'aime bien Meg Ryan mais là je trouve qu'elle a été vraiment mauvaise. Rien que des clichés dans ce film: les personnages: on retrouve: la black lesbienne, la carriériste célibataire, la femme au foyer avec une ribambelle de gosses et pour finir l'épouse intelligente dévouée mais un peu négligente qui est cocufiée par une bombe latinos. Bref, les dialogues sont à mourir d'ennui, les scènes, tout vraiment.. si vous avez deux heures de temps à perdre, vous pouvez aller voir ce film, autrement, il est vivement déconseillé et il nuit gravement à la bonne humeur des personnes.
- Je vais te manquer (de Amanda STHERS, 2009) : oui, j'aime les films français et je vais les voir le plus possible! Et là, chplaf! Dans la gueule! Encore deux heures de perdues! La seule interprétation moyenne est celle de Carole Bouquet. Le reste est vraiment vraiment horrible à voir: l'interprétation des acteurs, l'histoire, les dialogues, les plans, et surtout la fin (oh mon dieu c'était le coup de massue qui m'a achevé). La réalisatrice a raté les plans du début et de la fin qui se voulaient beaux et symboliques! Et c'était à mourir de rire, tellement c'était encore une fois cliché! Je suis sortie de la salle en courant, ne pouvant supporter le débat avec la réalisatrice et deux actrices du film, j'avais assez perdu de temps pour cette soirée là!
Ayant subi donc ces deux films très très mauvais, j'avais essayé de me rattraper avec d'autres films (mis à part the big lebowski que j'avais vu une semaine avant). Et cela donne par ordre de préférence:
- Departures (de Yojiro TAKITA,2009): bon je ne sais pas si c'est le fait d'avoir enchainé deux films qui a augmenté ma sensibilité mais j'avoue que le film m'a fait chialer! A cause des effets « violon », de certains plans un peu lents, de l'expression de visage de la femme du personnage principal etc, rien d'extraordinaire dans ce film mais l'histoire est intéressante, une sorte de réconciliation avec la mort, les gestes du croque mort ressemblent à ceux d'un artiste devant son œuvre. J'ai beaucoup aimé à chaque fois cette rencontre du croque mort et des cadavres et j'ai fini par pleurer. On ne perd pas son temps en regardant ce film mais disons que ce n'est pas un chef d'œuvre du cinéma.
- Blood simple (des frères COEN; 1983): un petit brouillon pour préparer leur film culte (enfin pour moi) : the big lebowski. Comme d'habitude, les frères Coen présentent une histoire où l'action des personnages se mêlent et s'entremêlent sans réelle causalité et sans qu'ils comprennent eux-memes, le pourquoi du comment! Un délire modéré donc mais agréable à regarder.
- Mulholland drive(David Lynch, 2000) : Mon unique expérience avec Lynch avant de regarder ce film a été Inland Empire. A l'époque, j'avais regretté et le temps passé et l'argent pour le ticket... le délire lynchien était un mystère pour moi et je me suis jurée de ne plus me laisser prendre par des avis de pseudo-psychologue-frustrés. Mais le visionnage de Mulholland Drive a changé mon avis: Lynch peut finalement faire des films qui n'obligent pas à être dans sa tête ou à se taper son enfance, adolescence, ses séances de psy, les critiques, les doc pour expliquer ces films etc etc, je n'ai vu le film qu'une fois! Et ce n'est pas assez pour comprendre tous les symboles qu'il contient. Il n'en reste pas moins que la construction scénariste est énorme dans ce film. La première heure du film peut paraître à prime abord, longue et ennuyeuse avec une histoire des plus classiques. Mais l'enchainement des événements qui va suivre est carrément jouissif, quand tu commences à te rendre compte qu'il s'agit de rêve, de délire et que les personnages ne sont pas vraiment ceux que tu as suivi depuis le début etc. Complètement tordu ce mec! Vraiment! N'empêche, je regarderai volontiers un autre lynch, histoire d'effacer une fois pour toute le souvenir de Inland Empire...
- The big lebowski (des frères COEN,1998): ne cherchez pas la linéarité dans ce film! Il n'y en a pas tout simplement! Ce qui pourrait rapprocher ce film au qualificatif de « délire total ». Eh oui! Une œuvre où on rigole du début jusqu'à la fin (mais pas d'un rire bête), de surprise en surprise, les frères Coen transportent carrément le spectateur grâce à leur dérision (auto-dérision?) et leur humour!
- Antichrist (Lars VON TRIER, 2009): le dernier film de lars a fait polémique avant et après sa sortie. Et il y a de quoi! Ce n'est pas un film qui laisse indifférent. J'ai regardé ce film avec beaucoup de scepticisme: d'abord parce que je n'ai pas du tout aimé la bande annonce (et après avoir vu le film, je trouve que cette dernière ne le sert vraiment pas!) et ensuite parce que la petite Gainsbourg je préfère la voir sur des photos de magazine que de la voir dans des films ou dans des interviews. Et j'avoue que je me suis trompée sur toute la ligne! Dés le prologue, j'ai été captivée! Ce film a une esthétique que je trouve fabuleuse. Pour ma part, le film aurait pu s'arrêter au prologue, tellement j'ai aimé! La musique, les plans, la chute de l'enfant qui sonne comme une envolée vers le paradis etc.. la suite est loin de décevoir: le processus de deuil tel que présenté, le délire des deux personnages, la démence de la petite Gainsbourg etc... Excellentissime! Petit bémol à ce chef d'œuvre: la violence de certaines scènes (surtout à la fin. Âmes sensibles s'abstenir) et la thèse assimilant toutes les femmes à des diablesses qui ne me convient pas (et qu'on ne me dise pas que justement il a essayé de défendre cette thèse grâce à la position et arguments du mari. Je ne suis pas d'accord évidemment car je crois que c'est là toute l'intelligence du réalisateur: essayer de défendre cette thèse par l'homme (mais juste un peu) et finir le film par la victoire de cette thèse vu l'état de démence du personnage féminin principal à la fin. J'ai adoré malgré les instants où j'ai été mal pendant ce film! Et je le recommande vivement!
- Torch song trilogy (Paul BOGART, 1990, passe actuellement dans les salles parisiennes): homophobes s'abstenir! En allant voir ce film, je ne connaissais ni le film, ni l'histoire, ni le réalisateur. Et quelle belle découverte! J'ai aimé chaque instant de ce film! Très émouvant! Interprétation magistrale de Harvey Fiersten! La problématique posée est celle de l'acceptation de l'homosexualité (masculine) aussi bien par la famille que par la société. Pas de clichés! Un enchainement où on ne s'ennuie pas du tout et un fond de chansons jazzy qui m'ont réjoui tout au long du film. A voir, a revoir et à recommander!
16 mai 2009
Je l’aimais…ou la malédiction de « il 3ichra »
Roman de gare transformé en film de jours de déprime ou de sentimentalisme poussé ou juste lorsque tu as fait augmenter le chiffre d'affaires de Kleenex (en achetant des mouchoirs et des tampax). Le roman de Gavalda ne laisse pas des souvenirs particuliers, juste quelques moments de plaisir en le lisant, le film ne déroge pas à la règle. Ce n'est pas un chef d'œuvre à voir et à revoir. Juste un film qui ne te fait pas regretter les deux heures de ciné mais dont tu ne garderas pas des images fortes surtout avec une fin qui te laisse sur ta faim. L'interprétation de Daniel Auteuil est très appréciable et constitue le point fort du film.
Ce qui m'est resté de ce film :
Je me suis toujours posée la question en observant surtout les couples qui m'entourent sur le fait de rester avec une personne avec qui rien ne nous lie plus. Ce qu'en Tunisie, nous appelons « il 3ichra » a été la réponse qu'on me donnait généralement pour expliquer la survie de couples qui ont fini par oublier ce que l'amour voulait dire, qui n'ont gardé en commun qu'un petit papier signé des années auparavant et des enfants qu'ils s'acharnent à faire grandir. Ce qui les lie aussi ce sont les courses évidemment, un lit partagé devenu plus froid que les sentiments qu'ils portent l'un pour l'autre. Bon, il se peut que j'exagère un peu, le tableau n'est pas si noir que ça, peut être pas pour tout le monde. Mais si je venais à imaginer la situation présentée dans le film comme une réalité qui me concerne. Deux cas de figure se présentent, je suis à la place de Daniel Auteuil : marié, deux gosses, rien de plus normal, et un jour je rencontre une personne qui non seulement me fait perdre la tête mais je me rends compte que c'est l'amour de ma vie. Que faire ? Tout plaquer pour faire vivre cet amour le plus longtemps possible ? Rester avec les miens même si j'aurai l'impression de mourir chaque jour, détester celui qui partage ma vie jusqu'à la mort parce que je me suis rendue compte que je ne l'aimais pas tant que ça au final ? Ma « rationalité » me dicterait plus le premier comportement que le second, je n'aime pas les situations de complaisance, je sais que ce n'est pas raisonnable, égoïste même mais je me dis qu'ils finiront par comprendre. Mais ce qui me ferait peur c'est de me dire que peut être dans le nouveau couple l'un des deux découvrira peut être un jour que finalement ce n'était pas l'amour de sa vie qui était là…
Le deuxième cas de figure est la situation où je serai celle que l'on trahit, on me quittera pour d'autres amours. Que faire ? Rappeler à l'autre des sentiments lointains auxquels peut être moi-même je n'y crois plus ? Dire ma peur de quitter cette situation « stable » comme l'a fait la femme de D. Auteuil dans le film ? Laisser partir l'autre même si cela fait mal, même s'il faudra tout recommencer à un âge où on croit que rien n'est plus possible surtout en amour ? Je serai évidemment plus pour cette dernière possibilité, je prendrai en horreur d'être avec quelqu'un qui pense à tout sauf à moi, qui croit que son bonheur est ailleurs et qui finira à mes côtés en regrettant sa vie jusqu'à ces derniers jours.
Je sais que dans la vie cela ne se passe pas vraiment aussi facilement, surtout lorsque l'on t'apprend : qu'on n'est amoureux qu'une fois, que refaire sa vie amoureuse est pratiquement impossible surtout si tu as des enfants, que l'amour ne dure que quelques mois voire quelques années, que la routine finit par tuer les sentiments et que ne perdurera que « il 3ichra » qui te fera supporter la vieillesse de l'autre et la tienne et fera du couple de vrais bons amis….
16 avril 2009
Ça doit être l’odeur de la naphtaline…
Il y a des moments comme ça. Le silence et je suis heureuse. Pourtant ce ne sont pas les événements qui m'ont agacé, énervé, frustré etc qui manquent. Mais juste pendant quelques instants. Tout oublier et sourire.
PS : Non mira, je n'ai rien bu, fumé et je ne suis pas amoureuse :p