Zen restons zen !!!

A Tunis lorsque tu décides de voir un film voici ce qui se passe : tout d’abord tu as un choix illimité en ce qui concerne le film à voir : entre deux films égyptiens ( dont l’affiche te décourage), 3 films français (dont tu as lu le synopsis et qui ne sont pas super attrayants) et un film américain (réalisé par Clint Eastwood).
Ensuite le choix de la salle : tu évites certaines salles dont la réputation laisse à désirer (qui soit dis, en passant proposent très rarement des films excellents qui sortent de le lignée qu’ils proposent généralement), d’autres te donnent l’impression que tu es enfermé et tu n’as qu’une seule envie une fois dedans : sortir.
Bref, après un petit tour le choix a été fait : le film américain réalisé par Clint Eastwood (un tel nm c’est une garantie tout de même) primé chez plus trop où, et puis la salle est pas trop mal.
Tickets en main (avec 2amies) nous attendions le moment de se hisser dans cette salle, de retrouver la magie du cinéma à travers le grand écran.
Inutile de mentionner que tous ceux qui étaient là sont des couples (venus pour voir le film ???) qui peuvent se compter sur les doigts des deux mains (normal me dira t on vu que c’est l’après-midi et en milieu de semaine de surcroît).
A peine installées, le film commence sans bande annonce d’un autre film, sans générique, tout de go on a eu droit à la première (deuxième ? troisième ?) séquence du film. Pas de problèmes, les problèmes techniques ça arrive. Mais quand ça se prolonge ça devient plus qu’énervant, insupportable intolérable impardonnable… bref, la qualité du son était médiocre avec des coupures (son et images) par moments. Mais comme je ne sors jamais d’une salle avant la fin du film, je me suis résignée (et mes amies aussi) à rester, le clou de l’histoire c’est que la climatisation était en marche et ça caillait comme pas possible. Nous avons essayer de nous consoler avec le film qui, comble de mon désespoir, était mauvais (c’est un jugement personnel très discutable !!!) car il traitait d’un sujet très sensible d’une façon, à mon avis, légère : l’euthanasie (Surtout que j’ai mon idée sur le sujet). A la sortie je n’ai pas pu bien sur m’empêcher de faire mes remarques à un soit disant responsable qui m’a tout simplement remercié et m’a informé que ce n’était pas la clim mais un creux en haut qu’ils n’ont pas réparé : c’est comme si tu passes 2 heures sans bouger, assis en plein milieu de la rue.

Voilà il ne reste plus qu’à attendre que le reste des salles de ciné se transforme en fripe.

Sur le chemin du retour j’ai pris deux Divx de films qu’un ami m’a conseillé et au diable les salles, je m’en vais de ce pas voir l’un d’entre eux tranquillement sur mon ordi. Et : zen soyons zen.