Bériz m’ouvre les bras

Après quelques semaines de doute, de stress, de remise en cause, et de kilos en moins. J’ai eu la certitude que je partirai pour poursuivre mes études en France. Je devrai être super contente, sauter au plafond, mais l’annonce de la nouvelle me fige le cerveau et je n’ai pas de réaction en fait. Pourtant ce n’est absolument pas le moment pour que mes deux uniques neurones se figent, j’en ai besoin : pour préparer mes listes (de ce que je dois faire, des courses, des personnes à contacter, de la tournée famille…). Plus que trois semaines. Trop peu. Trop peu pour prendre conscience que je m’éloigne pour la première fois du bercail, de ceux que j’aime et dont je ne me suis jamais séparée.
Je vais tout compte fait poursuivre un rêve mis noir sur blanc un jour lors d’un café à l’étoile du nord avec elle ( http://soborderline.blogspot.com/) . Celle qui est et qui a été tout le temps là, je me demande comment tu fais pour être si présente et si protectrice avec moi sans être pesante ? C’est peut être ça l’amour- amical. Certainement. Merci.
Je vais découvrir ce dont je suis capable, mes limites, mon courage et ma lâcheté.
Mais pourquoi maintenant ce départ ? est ce que je fais bien ? Serai-je à la hauteur ? Putain de questions à la con. Heureusement je n’ai pas le temps d’y répondre, ce tourbillon de questions s’acharnent juste sur mes kilos, alors résultat des courses : 2kilos de moins (d’où est ce que je les ai perdu ? pas du cerveau, il y a plus rien à grignoter).
Et puis si je pars c’est qq part grâce à lui (http://nos-annees-sauvages.blogspot.com), notre conversation de décembre a été le déclic, et puis voilà où j’en suis : à te harceler de mails pour avoir ta liste interminable de conseils. Merci.
Mais surtout, il y a une personne qui est à la fois très contente et très malheureuse de cet événement, celle qui n’a fait que me supporter, m’aimer, m’encourager comme personne depuis… que je suis née. Lui dire merci est trop peu pour ce qu’elle est, ce qu’elle a fait et ce qu’elle fait. Mais je ne peux que te remercier pour toutes les qualités (je te les dois sans aucun doute) que tu m’as donné et je m’excuse pour mes défauts exécrables. Maman chérie, merci.

Un post qui sent le départ...