Les remarques de certaines personnes qui ont vu le bouquin entre mes mains ou qui en ont entendu parler : « il s’est fait au moins 3 millions d’ennemis avec ce bouquin », « ah quand même, l’éditeur aurait pu faire un effort pour la couverture ». J’ai commencé la lecture le soir même (oui à 5h du matin !) car je ne pouvais attendre de découvrir ce qui se cache derrière une couverture aussi moche, un titre aussi neutre, un nom d’auteur aussi « impersonnel ». Et je n’ai pas été déçue !
Ce livre se savoure de la première à la dernière page : une critique constructive du paysage cinématographique en Tunisie invoquant tous les acteurs de ce secteur : producteurs, exploitants, réalisateurs, structures d’appui, journalistes, structures étatiques. Tout est passé en revue et présenté de la façon la plus réaliste (donc pas vraiment positive). J’ai beaucoup aimé le style de Ismaël, sa façon de critiquer et de ne pas mâcher ses mots, de présenter des propositions de solutions, d’étudier en profondeur les causes du mal être de ce secteur aujourd’hui et de parler de façon claire sur son devenir si rien ne sera fait pour le sortir de sa situation catastrophique.
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